dimanche 19 juillet 2009

La Horde d'Or (coin !)

Chers amis, il est plus que temps de ressusciter ce blog. Je sais pertinemment qu'après deux mois de silence, vous l'aviez cru mort. C'est en partie vrai : pas d'article, pas de commentaire, la loose ultime, et ce pendant 63 jours. Mais c'en est fini désormais : it's alive !

Et pour repartir du bon pied, quoi de plus normal qu'une galerie de photos consacrée à l'inquiétante présence des canards à St-Pétersbourg ? À ma décharge, je dois signaler que mon séjour sur place, la première quinzaine de juin, et sa préparation, ont accaparé l'essentiel de ce premier mois d'absence. Et ensuite, il a fallu s'en remettre - tout en prenant des cuites avec des collègues, des zététiciens et des amis.

Mais bon, plongeons sans plus attendre dans l'univers glauque des canards pétersbourgeois.


Belle pièce d'orfèvrerie que ce calice fait à partir d'une coquille de nautile, hein ? Mais regardez un peu quelle créature malfaisante se cache dessus...


Encore un... Comment ça, c'est une oie ? Bon, je reconnais qu'il y a une petite ressemblance. Mais c'est parce que c'est du mimétisme ! Il s'agit en réalité d'un canard déguisé en oie.


Bon, cette fois, OK. Ce n'est pas un canard. Mais il me fait peur, ce mouton. Je trouve qu'il a quelque chose à se reprocher. Et vu son voisinage aviaire, ça ne m'étonnerait pas que ça vienne d'eux. Enfin, je veux dire, des canards.


Ah, là vous allez pas me dire, c'en est un ! Il a les pattes palmées, le bec plat, et la langue tirée exprimant à merveille sa nature pernicieuse d'anatidé.


Là, c'est... euh non, rien. C'est juste une autruche en or, faite autour d'un oeuf d'autruche. Rien que de très banal, comme bibelot, chez le tsar de toutes les Russies.

Toutes ces photographies proviennent de l'exposition d'orfèvrerie qui se trouve dans la salle Alexandre du musée de l'Ermitage (l'ancien palais d'Hiver, faut-il le rappeler). Elle provient essentiellement de la collection des tsars, ainsi que d'autres sources, dont celle des Youssoupoff. Tout ceci est bien évidemment une preuve supplémentaire de la présence insidieuse des canards jusque dans l'intimité des familles les plus puissantes de la Russie impériale - dont celle du tsar lui-même - et de leur influence sournoise sur le pouvoir.

Je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus pour comprendre à quel point nous sommes en danger. Qu'attendez-vous pour réaliser ce que les canards trament dans notre dos ? Un voyage à Disneyland Paris ?