samedi 22 août 2009

Reportage exclusif : la conspiration progresse !

Lors d'une mise à jour précédente, je me demandais si certains n'attendaient pas que je leur offre un voyage à Disneyland Paris pour ouvrir les yeux sur la réalité du complot anatidé.

Eh bien, c'est exactement ce que j'ai décidé de faire, grâce à ce reportage photo de notre envoyée spéciale sur place. Vous pourrez constater que la mainmise des canards sur ce lieu très fréquenté, aux portes de notre capitale, est plus qu'inquiétante.


Tout commence par une vue paisible d'un lieu dédié aux loisirs, au repos et à la volupté. Bon, peut-être que j'en fais un peu trop concernant la volupté. N'empêche. À y regarder de plus près, tout n'est pas si calme...

ILS sont là ! Et ils ne font pas que se baigner tranquillement en famille ; cela, vous le savez depuis notre reportage sur les canards de St-Pétersbourg en hiver.

Non, ils espionnent, l'air de rien. Comme celui-ci, par exemple, qui nous regarde du coin de l'oeil. Oui, du coin, vous avez bien lu.

Bien sûr, une fois repéré, le volatile espion tente de s'éclipser l'air de rien. Mais il s'est définitivement fait capter.

Il va alors donner l'alerte, discrètement. Car ne croyez pas qu'il va se mettre à cancaner gaiement histoire d'ameuter toute la mare. Non, le palmipède infiltré est plus malin que ça.

Comment s'y prend-il ? Très simple, et c'est notre correspondante qui nous l'a fait remarquer. Observez bien la position croisée de ses ailes !

Un code, un signe de ralliement, que sais-je encore...

Ainsi repérée dès son arrivée, notre correspondante n'allait plus être lâchée d'une semelle.

Marchant dans une allée isolée, elle eut subitement la sensation d'être observée. Puis, toujours selon son récit, quelque chose attira son attention au pied d'un arbre.

Gaulé ! Et avec une tenue camouflée, en plus. Si ce n'est pas la preuve qu'il a quelque chose à se reprocher. Encore plus pathétique, l'apprenti James Bond emplumé fait ici semblant de dormir...

Plus tard, c'est une silhouette malveillante qui se détache de l'atmosphère pluvieuse d'une fin de journée à Disneyland, alors que notre correspondante regagne son hôtel.

Et le lendemain matin, sitôt l'hôtel quitté, la traque recommence. Ou plutôt, aurait dû recommencer, car les oiseaux sont complètement pris en défaut par cette sortie matinale.

Certains dorment encore...

... tandis que d'autres achèvent nonchalamment leur toilette. Mais la traque va bien vite reprendre, jusqu'au coeur des attractions !

Les trois volatiles ont repéré leur cible. Ils s'en approchent...

... sous l'oeil légitimement apeuré du jeune homme en haut à gauche. Celui-ci doit savoir jusqu'où les canards sont prêts à aller pour corrompre notre belle jeunesse !

Ensuite ils établissent le contact...

... puis mettent les voiles - ou plutôt, les palmes. En effet, ils n'étaient là qu'en mission de reconnaissance. C'est un autre de leurs congénères qui va mener la phase suivante de ce qui s'apparente bel et bien à une opération finement planifiée depuis le début...

... l'attaque ! Face à l'irruption de ce volatile agressif, notre correspondante n'a eu la vie sauve que par un heureux concours de circonstances : elle était en train de manger un muffin à la myrtille.

Elle eut alors la présence d'esprit de lui en jeter une miette, que notre agresseur au cerveau étriqué s'empressa d'aller stupidement picorer à mort.

Notre correspondante comprit alors qu'elle n'était décidément pas la bienvenue à Disneyland Paris, où manifestement, ce sont à présent les canards qui font la loi. Ce serait anecdotique si le parc d'attraction ne recevait pas des millions de visiteurs par an...


Pourquoi croyez-vous qu'ils y ont fait leur coming-out ?

vendredi 7 août 2009

La news de l'été

Chères lectrices, chers lecteurs.

Vous l'aurez remarqué, la promesse de mises à jour régulières à la suite de mon retour de Russie a fait, disons, long feu. Oui, je sais, bouh, pas bien, c'est mal, et tout ça.


Mais c'était pour une bonne raison : après s'être lamentablement planté dans la reliure de l'exemplaire papier du Seigneur des Oiseaux destiné à la Société des gens de lettres, votre serviteur a finalement trouvé le moyen d'en expédier une version sur support numérique, qui a été enregistrée aujourd'hui même. Voilà LSDO protégé pour quatre ans, hosanna.


Vous ne pourrez plus me le piquer, sales canards !



Attendez-vous donc prochainement à la mise en ligne, épisode par épisode et ici-même, du plus extraordinaire et ridicule roman de l'histoire de la littérature aviaire ! Mais avant cela, c'est un reportage inédit qui enrichira ce blog...