Ronnie Thorynque tira deux nouveaux coups de feu. Le couloir lui offrait la possibilité de s’enfuir, mais Masinga et Wolf le clouaient sur place, tirant dans sa direction dès qu’il tentait de s’échapper. Le député, visiblement peu familier de ce genre d’engagement, s’était fait coincer dans un renflement du couloir qui faisait office de débarras. Les deux projectiles manquèrent encore leur cible, émettant un claquement sourd lorsqu’elles s’enfoncèrent dans la paroi de plastique, tout près de l’entrée du couloir. À quelques centimètres de là, les trois agents fédéraux se tenaient adossés au mur, Masinga à gauche, Wolf à droite, Grapper légèrement derrière lui.
- Vous avez vu son arme ? demanda Derek à la panthère noire.
- Manhurin MR 73. Répondit-elle sans regarder son interlocuteur. Un huit coups.
- Vous êtes sûre ?
- Je ne me trompe jamais lorsqu’il s’agit d’armes à feu, rétorqua-t-elle avec un imperceptible sourire.
- OK… Il lui reste quatre balles.
À ce moment, Ronnie Thorynque, portant toujours sa mallette de la patte gauche, sortit de son renfoncement et, en empruntant le couloir à reculons, ouvrit encore le feu. À quatre reprises.
- Cinq… six… sept… huit ! compta Derek à haute voix. Masinga, couvrez moi !
Le loup s’élança aussitôt à la poursuite de Thorynque. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit déboucher la silhouette de l’agent Gerard à l’autre bout du couloir. Le guépard courait à une allure vertigineuse.
Comme beaucoup de membres de son espèce, Terence Gerard avait manifesté très tôt des aptitudes impressionnantes en matière de course à pied. Lorsqu’il était adolescent, il avait remporté presque toutes les compétitions auxquelles il avait participé. Cela avait constitué un puissant exutoire. Une fois rentré à l’Académie, l’entraînement physique intensif auquel étaient soumis les futurs membres de l’Agence de Sûreté Fédérale avait porté ces capacités à leur maximum. Lorsqu’il courait, Terence avait l’incroyable sensation que tout se déroulait au ralenti. Exactement comme dans un rêve. Alors qu’il fonçait sur lui, il lui semblait que Ronnie Thorynque marchait, tout simplement.
Derek Wolf n’avait absolument pas le même point de vue. L’agent de la PFS courait aussi vite qu’il le pouvait derrière Thorynque, mais le député, malgré son imperméable et sa grosse mallette, allait quand même à toute vitesse, et Derek peinait pour gagner un peu de terrain. Thorynque se rapprochait de l’issue qui, à gauche du couloir, donnait vraisemblablement sur le tarmac. Au fond, Gerard paraossait accélérer encore, ce que Derek sans doute pas cru possible s'il avait eu le loisir d'avoir cette pensée à cet instant.
L’agent Gerard se rapprochait de Thorynque. Il avait d’abord cru pouvoir rattraper le député avant qu’il n’accède à la piste, mais il s’aperçut à sa grande surprise que le parlementaire allait en fait plutôt vite. Mais qu’importe. Une fois dehors, Thorynque n’aurait nulle part où se cacher et de toute façon, il l’aurait coincé avant qu’il ait pu tenter quoi que ce soit. Terence pouvait maintenant distinguer davantage les détails de la physionomie du suspect. Ses traits exprimaient un effort violent et douloureux. Lorsqu’il obliqua sur sa gauche, le monotrème n’avait conservé que quelques mètres d’avance.
Plus que trois pas, compta intérieurement Terence. Deux pas… un pas… En virant à son tour sur sa droite pour sortir sur la piste, le guépard se prépara à effectuer le dernier bond qui lui permettrait de plaquer et d’immobiliser sa proie. Pris par son élan, il ne comprit pas immédiatement ce qui s’était produit.
- Vous avez vu son arme ? demanda Derek à la panthère noire.
- Manhurin MR 73. Répondit-elle sans regarder son interlocuteur. Un huit coups.
- Vous êtes sûre ?
- Je ne me trompe jamais lorsqu’il s’agit d’armes à feu, rétorqua-t-elle avec un imperceptible sourire.
- OK… Il lui reste quatre balles.
À ce moment, Ronnie Thorynque, portant toujours sa mallette de la patte gauche, sortit de son renfoncement et, en empruntant le couloir à reculons, ouvrit encore le feu. À quatre reprises.
- Cinq… six… sept… huit ! compta Derek à haute voix. Masinga, couvrez moi !
Le loup s’élança aussitôt à la poursuite de Thorynque. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit déboucher la silhouette de l’agent Gerard à l’autre bout du couloir. Le guépard courait à une allure vertigineuse.
Comme beaucoup de membres de son espèce, Terence Gerard avait manifesté très tôt des aptitudes impressionnantes en matière de course à pied. Lorsqu’il était adolescent, il avait remporté presque toutes les compétitions auxquelles il avait participé. Cela avait constitué un puissant exutoire. Une fois rentré à l’Académie, l’entraînement physique intensif auquel étaient soumis les futurs membres de l’Agence de Sûreté Fédérale avait porté ces capacités à leur maximum. Lorsqu’il courait, Terence avait l’incroyable sensation que tout se déroulait au ralenti. Exactement comme dans un rêve. Alors qu’il fonçait sur lui, il lui semblait que Ronnie Thorynque marchait, tout simplement.
Derek Wolf n’avait absolument pas le même point de vue. L’agent de la PFS courait aussi vite qu’il le pouvait derrière Thorynque, mais le député, malgré son imperméable et sa grosse mallette, allait quand même à toute vitesse, et Derek peinait pour gagner un peu de terrain. Thorynque se rapprochait de l’issue qui, à gauche du couloir, donnait vraisemblablement sur le tarmac. Au fond, Gerard paraossait accélérer encore, ce que Derek sans doute pas cru possible s'il avait eu le loisir d'avoir cette pensée à cet instant.
L’agent Gerard se rapprochait de Thorynque. Il avait d’abord cru pouvoir rattraper le député avant qu’il n’accède à la piste, mais il s’aperçut à sa grande surprise que le parlementaire allait en fait plutôt vite. Mais qu’importe. Une fois dehors, Thorynque n’aurait nulle part où se cacher et de toute façon, il l’aurait coincé avant qu’il ait pu tenter quoi que ce soit. Terence pouvait maintenant distinguer davantage les détails de la physionomie du suspect. Ses traits exprimaient un effort violent et douloureux. Lorsqu’il obliqua sur sa gauche, le monotrème n’avait conservé que quelques mètres d’avance.
Plus que trois pas, compta intérieurement Terence. Deux pas… un pas… En virant à son tour sur sa droite pour sortir sur la piste, le guépard se prépara à effectuer le dernier bond qui lui permettrait de plaquer et d’immobiliser sa proie. Pris par son élan, il ne comprit pas immédiatement ce qui s’était produit.
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